|

MONTPENSIER

|
A
2 km, au nord d'Aigueperse sur "la butte" qui
domine la ville, s'élevait le
célèbre château-fort où
vint mourir le roi Louis VIII en 1226. Ce
château a été rasé en
1633 sur ordre de Richelieu.
|
A
son emplacement se trouve une table d'orientation,
avec un très vaste panorama sur la grande
Limagne.
C'est
au pied de la butte de Montpensier en l'an 892 que
le roi Eudes aurait battu les normands, faisant
ainsi entrer ce lieu dans l'Histoire. Mais c'est au
XIème siècle qu'est
évoqué pour la première fois
la forteresse de "Mons Pancherii", le mont de la
panse, toponymie très parlante de la forme
naturelle de la colline.
En
1226, le Roi de France Louis VIII, dit le lion
rendit l'âme en ces lieux ayant
contracté une fièvre dans les marais
du Languedoc lors de sa croisade contre les
albigeois. Guichard de Beaujeu, dont la famille
conservera seigneurie jusqu'au
XIVème siècle était
alors un compagnon d'armes du roi.
Position
stratégique au nord de l'Auvergne, le
château de Montpensier fut l'enjeu de
nombreux combats durant la guerre de Cent ans, pris
et repris successivement par les anglais du Prince
noir, par des routiers ou par les troupes royales.
Apanage du Duc de Berry, les terres de
Montpensier-Aigueperse érigées en
Comté de Montpensier constituèrent
une partie de la dote de sa fille Marie de Berry
qui épouse le puissant Duc de Bourbon. La
branche cadette des Bourbons, prend au
XVème, le titre de Comte de
Montpensier et s'installe à Aigueperse ; la
branche aînée étant alors
à Moulin. Les Comtes puis les Ducs de
Bourbon-Montpensier portent haut ce nom à
travers l'histoire. Charles de Montpensier,
né à Aigueperse en 1490 épouse
sa cousine Suzanne, héritière de la
branche aînée et devient le fameux
Connétable de Bourbon. Celui qui sera le
véritable artisan de la victoire de Marignan
trouvera la gloire et aussi la mort en Italie,
lorsque, humilié et rejeté par
François 1er, il se met au
service de Charles-Quint. Il est tué
à l'assaut des murs de Rome en
1527.
Héritiers
du titre, les Duc d'Orléans inscrivent a
leur tour le nom de Montpensier dans l'histoire, la
Grande Mademoiselle, Philippe-Egalité ou la
famille du Roi Louis-Philippe. La vieille
forteresse de Montpensier fut détruite
dès 1633 sur ordre du Cardinal de Richelieu.
Le site servi d'abord de carrière de
matériaux puis une exploitation de gypse
value à la commune le nom de
Montplâtre à la
Révolution.
Face
au nord, la plaine s'ouvre vers le bassin parisien.
C'est probablement de cet endroit, au printemps de
52 que Jules César vit venir les troupes
éduennes révoltées lors des
opérations du sièges de
Gergovie.
"De
Bello Gallico". chapitre XI.
Balade
et patrimoine en Limagne :
Circuit
de randonnée de Montpensier à
Saint-Genès-du-Retz.
|

EFFIAT
Aigueperse,
prendre la route de Vichy et arriver jusqu'à
Effiat et son superbe château du
XVIIe s. Vous prendrez la longue
allée ombragée qui mène
à un magnifique portail en pierre de
Volvic.
|
|
Passé
le portail, vous vous trouvez dans la cour
d'honneur devant le château. Derrière
celui-ci s'étendent de beaux jardins
à la française.
|
Balade
et patrimoine en Limagne :
Les
Lavoirs d'Effiat
(Circuit de randonnée
pédestre)
|

DENONE
(Commune
d'Effiat)
Toujours
sur la route de Vichy, à 1 km d'Effiat se
trouve le château de Denone. Il s'agit d'une
demeure Renaissance construite en 1550. A cet
emplacement se trouvait un château
féodal dont subsiste encore une tour du
XIIe s.
|
|
Avec de très beaux jardins à la
française, ce château mérite une
visite.

CHAPTUZAT
|
Située
1,5 km d'Aigueperse sur la route d'Ebreuil,
l'église de Chaptuzat est de style roman
tardif. Au-dessus du bourg domine le château
féodal des XIIe-XIVe
s. Des souvenirs
de Michel de L'Hospital y sont conservés
dans une pièce du donjon.
|

ARTONNE

|
Juchée
sur un coteau ouest de la Grande Limagne, Artonne
domine la plaine de Riom. De 2000 habitants sur la
commune à la Révolution, les
artonnois sont moins de 800 au début du
XXlè
siècle.
Étant
une ville de passage grâce à la voie
romaine allant de Clermont à Néris,
le développement d'Artonne fut
considérable sous l'Antiquité et le
Moyen Age. De nombreuses découvertes ont
lieu depuis le XVlIIè
siècle. Datant de l'époque romaine,
des tombeaux creusés dans le rocher, des
squelettes, des médailles, des vases et des
urnes ont été exhumés du sol
de la commune. Le vicus d'Artonne possédait
son tribunal, son marché et même son
atelier monétaire. Au Vè
siècle, Grégoire de Tours
s'arrêta sur le tombeau de Sainte Vitaline,
aujourd'hui sainte patronne du lieu,
fêtée le 27 mai et
célébrée le dimanche qui suit.
Il avait suivi le périple que Saint Martin
de Tours avait fait un siècle avant lui.
Dans son récit, il raconte les
légendes du lieu. A cause d'un
péché de luxure fait le vendredi
saint, Sainte Vitaline n'avait pas encore
accéder au Paradis lors de sa discussion
intemporelle avec le futur Saint
Martin.
|
Elle
permit aussi, lors d'un repas, de nourrir tous les
pauvres en procurant la nourriture.
Les
traces de son passé glorieux se retrouvent
dans son paysage. Jusqu'au XVIIIè
siècle, Artonne fut une ville
fortifiée, agrégée aux treize
Bonnes Villes de Basse-Auvergne en 1588. Les
différentes phases de la construction des
enceintes se retrouvent dans le tracé des
rues d'Artonne. Au centre, comprenant la
collégiale Saint Martin et le
baptistère Saint Jean-Baptiste,
démoli à la Révolution, les
premiers remparts sont très visibles.
L'Antique Tour reste l'un des vestiges de cette
construction.
Une
motte castrale, situé à
l'est de l'église restante, mais
déformée par les
constructions, montre l'importance
seigneuriale de cette localité. La
plus grande enceinte mesure de 250
à 350 mètres de
diamètre, et est parfaitement
visible dans le dessin du parcellaire.
Siège
de l'archiprêtré de Limagne
durant le Haut Moyen Age, un chapitre
composé d'un abbé et de
douze chanoines fut fondé en 1048
par Guillaume de Thiers.
|

|
Louis XV décida en 1771 de le supprimer
et de le réunir à celui du Marthuret
de Riom, sous le vocable de Saint Louis. Cela n'eut
pas lieu mais la Révolution eut raison du
chapitre Saint Martin d'Artonne.

|
Artonne
constituait aussi un fief très
important en Auvergne. D'abord
possédé par les vicomtes de
Thiers jusqu'au XIVè
siècle, il passa ensuite, tour
à tour, aux Bouteiller de Senlis,
aux Du Peschin et aux De La Tour
d'Auvergne. Grâce à cette
dernière alliance, Catherine de
Médicis hérita de la
seigneurie d'Artonne. Par son mariage avec
le futur Henri II, le fief devint une
possession royale. Par la suite, les De
Rochechouart héritèrent
d'une partie de ce fief qui fut revendue
aux De Broglie. L'autre partie de ce fief
fut compris dans l'échange de
Sedan, et fut donné aux ducs de
Bouillon. La départementale allant
d'Aigueperse à Saint-Myon passe
juste en dessous du village et permet aux
visiteurs de s'arrêter et d'admirer
les nombreux restes féodales. De
plus, l'église Saint Martin
mérite un arrêt.
Intérieure comme extérieure,
elle se révèle, par son
évolution architecturale,
être un témoin fidèle
de notre passé.
Source : Association
culturelle d'Aigueperse et ses
Environs.
|
Balade
et patrimoine en Limagne
:
Site
naturel préservé Coteau du Puy
Saint-Jean à
Artonne.
|

ST
MYON
Après
Artonne, en continuant vers Combronde, on arrive
à St Myon sur les bords de la Morge.
L'église (XIe et XIIe
s), entièrement restaurée, avec ses
toits de lauzes, a un très beau
déambulatoire, trois magnifiques chapelles
et des chapiteaux intéressants.
St
Myon possède une source d'eau
minérale (aujourd'hui hors exploitation).
Les eaux minérales de St Myon sont froides
(14°), bicarbonatées et gazeuses,
ferrugineuses. Mêlées au vin, au lait
..., elles étaient d'un usage très
répandu dans toute la
région.
|
|

VENSAT
En
parcourant la vaste commune de Vensat,
découvrez une multitude de petits
châteaux aux parcs verdoyants.
Des ruines imposantes du Château
de Villemont,
élégante demeure du XVIe
s., se dégage une atmosphère
romantique, dans laquelle vous aurez plaisir
à vous plonger. Au lieu-dit
"La
Chapelle
d'Andelot",
un château accolé à une
chapelle romane surplombe un étang. Jadis,
Vensat disposait de trois lieux de culte
différents.
On décida au XIXe s. d'en
construire un
quatrième,
le premier étant devenu privé, le
deuxième tombant en ruine et le
troisième, une église romane,
s'avérant trop petit pour accueillir la
foule des fidèles.
Vensat
sur le Web : Château
de Villemont
|

Cliquez sur l'image pour l'agrandir
|
|