Si
la plus ancienne mention du nom de la ville d'Aigueperse
remonte à l'an 1016
(1),
l'antériorité d'un habitat sur le site
même de la ville médiévale ne fait plus
de doute. En effet, les découvertes
archéologiques récentes prouvent une
présence humaine dès l'époque antique ;
un très important site des tènes III et IV
vient d'être identifié (1991) au nord de la
ville actuelle, au pied du coteau qui la
domine (2).
L'occupation gallo-romaine est attestée, d'une
manière ponctuelle sur le site même de la
ville, mais dense et continue aux alentours
immédiats.
Dès
cette époque, le "col" de Montpellier a
constitué un site de passage
privilégié. Il offre la possibilité de
franchir à pied sec et en sécurité, le
seuil qui sépare la plaine de Limagne du Bourbonnais,
et ainsi il facilite les relations entre le cur du
pays Arverne et le nord de la Gaule. L'étude des
voies antiques et la découverte à Aigueperse
d'une borne milliaire datée de l'empereur Claude
attestent la présence d'un itinéraire antique
dès le début de notre ère, en direction
du Nord, de la vallée de la Saône (Autun) et
Vichy. (3)
L'étymologie
d'Aigueperse évoque une origine antique Aquae
Sparsae, les eaux éparses, les eaux qui sourdent de
tous cotés. le site de la ville sur un léger
mouvement de terrain au milieu de zones humides en pied de
coteau explique fort bien l'origine du toponyme. Le
professeur Rigodon auteur d'une étude historique
très documentée sur Aigueperse,
interprète ce nom en celui de "bourg des
étangs", imaginant des secteurs marécageux
entourant la ville forte isolée dans ses
murailles.
Mais
l'existence historique du bourg n'est attestée qu'au
XIème siècle. C'est en l'an 1016
que la mention "Aquae Sparsae" apparaît pour la
première fois dans l'acte de fondation du chapitre
Saint-Genès de Thiers par le Vicomte
Guy II (4).
Cet acte nous apprend que l'église d'Aigueperse
dépend du chapitre de Thiers qui perçoit aussi
les cens sur la localité. La perception de ce cens va
perdurer puisque les archives municipales d'Aigueperse en
conservent encore des quittances au XVème
siècle. Ces documents sont intéressants car
ils indiquent que ces cens ne sont perçus que sur le
quartier dit du bourg, c'est à dire le noyau citadin
qui devait être encore le seul quartier existant au
début du Xlème siècle. Cette
partie primitive de la ville possédait deux portes,
l'une au nord : la porte dite du bourg (devant l'actuel
Jacquemart) dont l'emplacement portait encore ce nom
à la fin du XVème siècle, et
l'autre à la sortie sud (devant l'église), la
porte fontaine. Le cimetière était
aménagé autour de l'église,
débordant au delà du rempart primitif.
L'église devait se situer très près de
cette porte fontaine et son bas-côté sud
pouvait lui-même servir de rempart. Avec les
agrandissements vers le sud, le cimetière s'est
retrouvé au milieu de la ville. Il est
supprimé en 1392, et remplacé par le
cimetière de la Madeleine, au nord de la ville neuve,
au pied des
remparts.
(5)
Les
mentions du nom de la ville sont plus nombreuses dans les
siècles suivants, notamment à partir du
XIVème dans les archives municipales, et
conservent la même consonance, Aqua sparsa, Aigua
Esparssa en 1048, Aiguesperce en 1402. Ambroise Tardieu cite
les termes Aqua Cerulae, trouvés dans le
pouillé de la maladrerie de Saint-Lazare de
Montpensier (6),
les eaux perses, de couleur bleuâtre mais il s'agit
d'une dénomination tardive et probablement une
interprétation refaite sur la
prononciation.
Aux
XIIème siècle et
XlIlème siècle, la ville choisit de
s'agrandir en s'étirant le long de l'axe que
constitue la grande rue. Une habitude
perpétuée de nos jours et qui permet de
comparer la ville à un long parchemin. Les documents
attestant ces agrandissements sont inexistants mais
l'archéologie a permis d'en retrouver les traces. Au
sud de l'église, en dehors du bourg primitif, une
tour romane existe encore, dominant la place dite "de la
tour". Au nord, des bâtiments privés, aux
n°165 et 167 de la grande rue possèdent de beaux
vestiges d'époque romane, également en dehors
de la ville primitive du XIème. Il est
impossible de préciser si ces derniers
bâtiments constituaient un faubourg ou se trouvaient
englobés dans une extension de l'enceinte
fortifiée. Par contre l'extension sud, est
homogène jusqu'au ruisseau le Buron qui traverse la
ville au sud et qui a été
détourné afin de baigner le pied de la
nouvelle porte (un rétrécissement à cet
endroit est toujours visible aujourd'hui à hauteur du
n° 60 de la grande rue).
Mais
l'essor le plus conséquent semble se manifester au
milieu du XIVème siècle. Une ville
neuve est construite dans le prolongement du bourg vers le
nord, et au sud des travaux d'extension des fortifications
sont commencés. Cet énorme agrandissement de
la ville va cependant être très ralenti par les
épidémies, les troubles économiques et
les événements politiques. Ce n'est
qu'à la fin du XIVème, que les
consuls termineront la nouvelle porte sud dite de la
Chossade. La ville neuve qui occupe un espace aussi
étendu que le bourg primitif possède une
population réduite laissant envisager un
aménagement non achevé de ce quartier
nord.
Ainsi se
présente la ville d'Aigueperse lorsque sont
rédigés deux documents qui marquent le
début de l'histoire d'Aigueperse au travers de ses
propres archives. En effet, les plus anciens documents sont
deux "informations" : deux recensements à vocation
fiscale de 1379 et de 1389. En annexe à ces
documents, il est indispensable d'associer les rares
pièces d'archives qui existent encore et qui n'ont
été que très partiellement
utilisés précédemment. Ce sont les
registres d'assemblées consulaires de la fin du
XlVème et les dix pièces d'archives
qui subsistent de cette époque, notamment les
correspondances avec l'administration Ducale. Une recherche
dans le fonds des archives départementales n'a rien
apporté de plus sur la population d'Aigueperse
à cette période. Ces deux enquêtes
recensant les habitants d'Aigueperse par feu (1 feu = 5
personnes) nous permettent une reconstitution de la
physionomie de la ville à la fin du
XVème siècle.
La
ville et ses quartiers.
L'identité
du site de la ville médiévale avec le site de
la ville actuelle est assez remarquable. En effet, la
construction en cours de finition à la fin du
XIVème siècle de la nouvelle
ceinture de fortification correspond à
l'étendue maximale de la ville intra-muros. La
surface totale concernée par la ville et ses
faubourgs au XlVème siècle peut
être évaluée à 22 hectares. Les
agrandissements ultérieurs se feront hors les murs,
dans les faubourgs, et l'aménagement intérieur
de la ville ne subira pratiquement pas de changements
jusqu'à l'époque contemporaine. La
reconstitution de cette trame urbaine
médiévale est aussi facilitée de par
l'existence d'un plan cadastral daté de 1790, et qui
donne une idée assez précise de la ville
à la fin du XVIIIème siècle
avant que n'ait lieu des
transformations.
(7)
La
physionomie de la ville reste toujours la même : une
grande rue qui est l'axe principal, accompagnée de
deux rues ou ruelles en parallèle qui bordent les
remparts. Des rues perpendiculaires permettent
l'accès aux remparts et aux portes qui sont ouvertes
aux aspects Ouest et Est. Les deux portes principales sont
situées sur la grande rue, l'une au nord : la porte
des oules (des brebis ?) et l'autre au sud : La
Chossade.
L'analyse
des cadastres et le résultat des investigations
faites sur place permettent de replacer les
différents quartiers que citent les informations
fiscales. Le fait de replacer ces quartiers dans l'espace
aide à comprendre la situation démographique
telle qu'elle ressort de l'étude des documents.
Certains quartiers peu peuplés sont des faubourgs,
d'autres correspondent à des concentrations de
résidences bourgeoises ou des centres
d'activités artisanales.
Un
plan actuel de la ville publié en
annexe
montre la permanence des noms de quartiers qui sont
mentionnés dès 1379.
Bâtiments
publics et hôtels particuliers.
Le plan
indique les bâtiments qui sont connus à cette
époque et dont certains disparaîtront comme
l'hôpital près de l'église, et d'autres
changeront de place à l'exemple de l'Hôpital
Saint-Jacques.
La ville
possède donc trois établissements
hospitaliers, les deux hôpitaux et la "maladrerie",
appelée aussi l'infirmerie de Montpensier ou La
Léproserie de Saint-Lazare. Elle était
située en dehors de la ville, en direction du
village de
Montpensier.
(8)
L'emplacement
de la maison des Consuls est encore confus. Il peut
être fixé à l'ouest de la grande rue
mais il est aussi possible que ce lieu de réunion
municipal se confonde avec la "Salle Jeanne-d'Arc", une
pièce dont le plafond est décoré de
tableautins datés du milieu du
XVème siècle.
Les
églises d'Aigueperse sont au nombre de trois,
l'église Notre-Dame dans le quartier du bourg,
l'église de la Madeleine dans la ville neuve et la
chapelle de la Recluse, située extra-muros, dans le
quartier hors la porte de la
Chossade.
(9)
Il est
difficile de replacer les familles dans leurs demeures tant
les ventes et les changements de propriétaires, au
sein d'une même famille parfois, brouillent les
cartes. La chance aidant, un document d'archives ou un
élément lapidaire permet une
identification.
Ainsi,
nous connaissons l'emplacement approximatif de l'Hôtel
du Chancelier Pierre de Giac car il fut acquis par Marie de
Berry en 1420 afin de bâtir à son emplacement
et entour le couvent des Clarisses qu'elle venait de fonder.
Ce couvent, reconstruit au XVIIIème
siècle par le Duc d'Orléans occupe toujours le
même emplacement qu'au XVème. Pierre
de Giac résidait donc dans le quartier du Bourg au
nord de l'église
Notre-Dame.
(10)
Il en va
de même pour la famille Doultre, Guillaume Doultre,
Consul et classé "Bonus", et son fils "Maistre
Estienne Doultre" qui vend au Duc de Bourbon une maison avec
sa cour fort spacieuse pour les travaux d'agrandissement du
couvent des
Clarisses.
(11)
La
famille Bayard qui s'illustrera au XVème
siècle possède son hôtel au n° 159
grande rue, près de l'ancienne porte fontaine, dans
le quartier du Bourg. Ces armoiries sont sculptées
sur la fenêtre géminée d'une
pièce voûtée d'ogives au premier
étage de cette
maison.
(12)
La
famille de Nesson quant à elle, doit être
voisine des Bayards. En effet, lors de l'émeute de
1413, Barthélémy de Nesson, ayant peur pour sa
vie, s'enfuit par une fenêtre et ne trouve son secours
qu'en empruntant le cheval du maître d'école.
Or, nous connaissons l'emplacement de l'école au
XVème siècle. Elle était
située à coté de la porte du quartier
du bourg.
(13)
L'hôtel
de la famille Raynaud est situé dans la ville neuve,
côté Est. En effet, il sera acheté par
le Comte Gilbert de Montpensier au XVème
siècle pour agrandir son palais.
Les
délibérations de 1398 nous apprennent
l'arasement du cimetière de la grande église,
de la porte du Consulat jusqu'à l'hôtel de
Messire Jehan Picart. Il s'agit très certainement de
ce "Piquart" cité dans les informations,
l'éventuel "chorier", un clerc chargé des
chants de l'église (manécanterie). Cet
hôtel était près de l'église
Notre-Dame.
Le
quartier du bourg, vieux noyau citadin d'Aigueperse,
apparaît bien comme le quartier "bourgeois" de la
ville. Un aspect très marqué encore
aujourd'hui par la monumentalité de ces hôtels
particuliers toujours en place.
Répartition
dans l'espace et identité des
quartiers.
Il m'a
paru intéressant de donner le nombre d'habitants par
quartiers. Ce qui permet une première approche de la
répartition de la population dans l'espace urbain
avant d'en étudier la composition
sociale.
Afin de
faciliter l'analyse par tableau, les différents
quartiers sont désignés par des lettres. Ces
lettres figurent en référence sur le
plan
présenté en
annexe.
L'utilisation de l'information de 1379 et de 1389 permet de
présenter le volume de la population réelle
par quartier aux deux dates.
A
: la ville neuve et le faubourg des oules qui sont
différenciés dans l'information de 1379 mais
confondus dans celle de 1389.
B
: la rue de Coreil ou Corail qui constitue le faubourg
Est.
C
: le bourg.
D
: la font Barral qui est le faubourg Ouest.
E
: la rue aux Chabris.
F
: la rue aux bourreaux.
G
: le faubourg sud, hors la porte de la
Chossade.
Le
tableau suivant donne la population par quartier aux deux
dates. Mais afin de juger au mieux de la répartition
de la population, ce sont les chiffres de 1379
représentant une masse plus importante de population
qui sont utilisés pour l'analyse.
Tableau
des habitants par quartiers (hors classes fiscales),
population réelle, avec le coefficient de cinq
personnes par feu :
|
1379
|
1388
|
Quartiers
|
Feux
|
Hab.
|
%
|
Feux
|
Hab.
|
%
|
A
|
108
|
540
|
30
|
55
|
275
|
28
|
B
|
13
|
65
|
4
|
4
|
20
|
2
|
C
|
83
|
415
|
23
|
56
|
280
|
28
|
D
|
9
|
40
|
3
|
2
|
10
|
1
|
E
|
59
|
295
|
17
|
40
|
200
|
20
|
F
|
54
|
270
|
15
|
31
|
155
|
16
|
G
|
28
|
140
|
8
|
9
|
45
|
5
|
TOTAL
|
354
|
1170
|
100
|
197
|
985
|
100
|
Voir
le plan d'Aigueperse
La
population est inégalement répartie au regard
de la surface qu'occupent les quartiers. Le bourg et la
ville neuve ou porte des oules sont les plus
densément peuplés. Ils renferment plus de la
moitié des habitants.
Le bourg
étant le plus primitif de la ville, l'habitat est
assez logiquement plus dense. La ville neuve ne
possède réellement que 88 feux car 20 feux
sont à considérer au faubourg, hors la porte
des oules. L'habitat apparaît alors du même
volume qu'au bourg, les surfaces étant sensiblement
égales
Les deux
quartiers sud, de superficies identiques aux deux autres ne
totalisent qu'un tiers des habitants.
Les
faubourgs eux-mêmes sont inégaux. Le quartier
hors la porte de la Chossade concentre autant de population
que le faubourg de Coreil et de la font Barral
réunis. Le faubourg des oules semble être un
noyau d'habitat ancien avec la proximité de la
chapelle de La Madeleine qui serait antérieure
à la ville neuve.
Composition
sociale des quartiers.
Les
notions fiscales de "bonus", "debilis" et "pauper" se
traduisent par des réalités sociales. Le
"bonus" est le bourgeois qui vit de ses rentes, le "debilis"
qui vit de son métier et le "pauper", le pauvre qui
n'a pas de revenu. Leur présence par quartier aide
à définir ces derniers, sur le plan des
disparités sociaux-professionnelles. Toujours pour
les mêmes raisons que précédemment, le
plus grand nombre d'habitants mentionné pour
l'année 1379, l'analyse qui suit porte sur les
chiffres de cette année-là.
Composition
de la population par quartiers selon la Classification
fiscale :
Quartiers
|
Boni
|
Debiles
|
Pauperes
|
Recessit
|
A
|
13
|
50
|
30
|
13
|
B
|
0
|
6
|
6
|
1
|
C
|
15
|
23
|
38
|
5
|
D
|
0
|
0
|
9
|
0
|
E
|
5
|
17
|
37
|
0
|
F
|
6
|
21
|
26
|
1
|
G
|
0
|
5
|
21
|
2
|
Voir
le plan d'Aigueperse
La
qualité des habitants est à mettre en relation
avec le quartier où ils résident. En effet,
des quartiers bourgeois se dessinent avec le bourg et la
ville neuve car ils concentrent les trois-quarts de la
classe des "boni" et près des deux tiers de celle des
"débiles".
Les deux
quartiers sud possèdent le reste de ces deux classes
fiscales. La plus forte proportion des "debiles" qui sont
"gens vivants de leurs povres mestiers" indique des
quartiers à vocation commerçante mais
probablement plus artisanale si l'on tient compte de la
présence dans ces deux lieux de nombreuses
tanneries.
Des
quartiers "laborieux" qui s'opposeraient aux quartiers
résidentiels des bourgeois rentiers.
Les
faubourgs révèlent surtout la présence
prédominante des pauvres qui ont été
rejetés par la ville, soit parce qu'ils n'ont pas les
moyens financiers d'y vivre, soit que leur activité,
l'agriculture, les prédisposent à vivre dans
les faubourgs.
Il est
regrettable que les indications professionnelles ne soient
pas assez nombreuses et trop dispersées. Elles
auraient permis de corroborer les particularismes des
différents secteurs de la ville. Toutefois, les
indications ci-dessus nous autorisent à
présenter Aigueperse avec des quartiers
différenciés, ses faubourgs pauvres, ses
quartiers de notables, le bourg et la ville neuve, et aussi
ses quartiers artisanaux : la rue aux chevrils et celle aux
bourreaux.
La
composition sociale des quartiers et leur évolution
dans la crise du XlVème siècle
seront abordées dans un prochain
article.
Olivier PARADIS.
Notes :
(1)
Acte
de fondation du chapitre de Saint-Genès de Thiers par
le Vicomte Guy Il, mentionnant les cens rattachés
à l'église d'Aigueperse. Tablettes Historiques
de l'Auvergne page 108.
(2)
En
mars 1221, des indices très précis
d'occupation gauloise ont été relevés
sur l'extension du lotissement OPAC, Le Clos qui dort.
(3)
"Borne
militaire et voies antiques" Olivier PARADIS, SPARSAE
n°23, avril 1984.
(4)
Tablettes
Historiques de l'Auvergne, page 108.
(5)
Fouilles
de sauvetage réalisés au printemps 1986 ;
rapport publié dans SPARSAE n°21, Octobre
1990.
(6)
Ces
actes ont disparus. Ils figurent dans l'inventaire des
archives municipales de 1791 et sont mentionnés
manquants dans celui de 1844.
(7)
Plan
de 1790. Archives municipales d'Aigueperse.
(8)
Elle
cessa de fonctionner au XVIIIème
siècle.
(9)
Ces
deux chapelles furent également détruites au
XVIIème siècle.
(10)
(11)
Indications
données par R. RIGODON.
(12)
Cette
maison appartient au Docteur Lacour. Ces armes ont
été identifiées par Monsieur Jacques
Lacour.
(13)
Plusieurs
mentions de la maison attribuée au maître
d'école à la fin du XVème et
au début du XVIème siècle
figurent dans les registres consulaires. Il s'agirait de la
vieille tour de la porte du bourg, sise face au beffroi
actuel de l'hôtel de ville.
BIBLIOGRAPHIE
:
*
René RIGODON. "Aigueperse, ses uvres d'art,
son histoire". Le touriste en Auvergne N°13. Ed DE
BUSSAC. 1959.
* Olivier PARADIS. "La population d'Aiguererse au
XlVème siècle". D.E.A. d'histoire
moderne ; Université Blaise Pascal. 1991.
Source : "SPARSAE" n° 25 - janvier 1992 -
Association Culturelle d'Aigueperse